La vie de la nature

Bonjour.
Si vous vous êtes égaré ici , sachez que cet espace n'a pour but que de partager quelques photos de mes émerveillements devant toute la diversité
offerte par dame nature et que l'on peut rencontrer à deux pas de sa porte. Toutes les photos présentées ont été réalisées sur le terrain. N'étant pas un
spécialiste vous voudrez bien me signaler dans le commentaire les erreurs que vous pourriez trouver.
De même un petit mot lors de votre visite est le bienvenu.
Merci à vous pour votre attention.
Henri
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mercredi 14 mai 2025

Sortie de l'ABB au bois de Breysse

 C'est samedi 10 mai 2025 que l'Association Botanique de Blavozy a parcouru un tout petit bout du bois de Breysse à la découverte des plantes mais aussi de tout ce qui fait le bonheur de naturalistes passionnés.

Voici donc quelques unes de nos rencontres :

Une fabacée, la gesse de printemps (Lathyrus vernus) :

 Une autre fabacée la gesse de montagne (Lathyrus linifolius subsp montanus) :

 

 Le sureau de montagne ou sureau rouge (Sambucus racemosa) avec ses panicules de fleurs jaunâtre :

Il donnera à l'automne ces grappes de fruits rouge dont la graine est toxique :


Une liliacée, la parisette (Paris quadrifolia) qui donne un fruit noir de la taille d'une bille. Ce fruit est, selon la légende, appelé "la pomme de la discorde" car, suite à une dispute entre Athéna, Héra et Aphrodite pour savoir qui était la plus belle des trois, elles demandèrent à Paris de trancher. Celui ci hésitait c'est alors que, en catimini, Aphrodite lui promit l'amour de la plus belle des mortelles qui n'était autre que Hélène. Paris désigna donc Aphrodite et c'est ainsi qu'il put enlever la belle Hélène et que la parisette porta le nom de Paris. Les quatre feuilles représentant les quatre déesses concurrentes.

De la famille des oxalidacées, l’oxalis petite oseille (Oxalis acetosella). Comme elle fleurit d'avril à mai, lorsque chante le coucou, elle est aussi appelée "pain de coucou" :


Une usnée : Usnea florida
Pour reconnaitre facilement les usnées, il suffit de tirer sur un brin et on verra un filament blanc, élastique, à l' intérieur :
 

Une pelote de réjection avec des os et de poils de petits rongeurs; une chouette est dans les parages : 


La chenille de l'écaille marbrée (Callimorpha dominula) de la famille des erebidae :
Début juin ,la chenille deviendra ce superbe papillon qui volera jusqu'à mi aout :

La pouzzolane noire aux reflets iridescents a captivé l'ensemble des participants :

L'aspérule odorante (Galium odoratum) famille des rubiacées. De par sa forte teneur en coumarine, l'aspérule odorante séchée était placée dans les armoires pour parfumer les draps et vêtements. Selon la légende, la vierge Marie en aurait garni la crèche avant d'y coucher Jésus.

Un champignon du groupe des pézizes : Caloscypha fulgens, pas de propriété si ce n'est sa beauté :


Un autre champignon la gyromitre (Gyromitra esculenta) toxique mortel :

La cardamine à 5 folioles (Cardamine pentaphyllos) est une plante protégée sur la liste rouge régionale :

La cardamine à 7 folioles (Cardamine heptaphylla) :

Ici, les deux espèces ensemble, au premier plan et de couleur violet pâle les cardamines à 5 folioles et, au second plan, avec les fleurs blanc, les cardamines à 7 folioles :

 
Une autre plante bénéficiant de la protection régionale,  l’anémone fausse renoncule (Anemone ranunculoides) famille des renonculacées :
 

Une autre renonculacée, l'anémone sylvie (Anemone nemorosa) :

 

Côte à côte, l'anémone sylvie et l'anémone fausse renoncule :


Les photographes s'en sont donné à cœur joie :

les apprentis géologues  aussi :

 



lundi 17 mars 2025

La courtilière Gryllotalpa gryllotalpa

 La courtilière (Gryllotalpa gryllotalpa) est aussi appelée grillon taupe. C'est un gros insecte fouisseur qui peut atteindre une dizaine de centimètres de long. Elle est dotée d'ailes transparentes qui lui permettent de voler. Elle vit en terrains meubles et bien drainés et se nourrit principalement de vers de terre, d'insectes, de larve et aussi de racines si les proies viennent à manquer. La courtilière "chante" en se frottant les élytres l'un sur l'autre. Au printemps les adultes se reproduisent. La femelle pond de 200 à 300 œufs dans une galerie profonde d'une quarantaine de centimètres. Comme beaucoup d'insectes, la courtilière est en régression importante, au Royaume uni par exemple elle est considérée en voie de disparition. Pour ce qui concerne la France, elle est classée comme espèce menacée d'extinction pour la moitié nord du pays et espèce menacée à surveiller pour la moitié sud.



 

Vue ventrale , remarquer ses pattes fouisseuses et ses palpes labiaux et buccaux :



 

Pour une idée de la taille :                                                                     


 

dimanche 6 octobre 2024

Un grand ichneumon : Rhyssa persuasoria

Rhyssa persuasoria est un superbe ichneumon rencontré à Charvols commune de Malviéres (43) le 05 10 2024. 

Cet insecte atteint 35 mm de corps, la tarière un peu plus grande autour de 45 mm, un total de 80 mm pour cet animal ce qui en fait un des plus grands sinon le plus grand des ichneumons de France. 

Il parasite les larves de Sirex dans lesquelles il pond un œuf . 

C'est une première observation pour la Haute Loire.



samedi 12 août 2023

Mitopus glacialis

 Mitopus glacialis est un animal de la classe des Arachnida, ordre des Opilons et de la famille des Phalangidae.

Bien qu'il puisse y ressembler, ce n'est pas une araignée. Il ne peut pas produire de soie car il n'a pas de glandes séricigènes. De plus, l'abdomen et le céphalothorax sont fusionnés et il ne possède que 2 petits yeux situés à l'extrémité d'une protubérance à l'avant du céphalothorax.

Il vit entre 2000 et 3500 m d'altitude en zone subalpine sur les éboulis pierreux bien exposés. Le corps de la femelle présentée ici, mesure une dizaine de mm et les pattes prés de 45 mm. Le mâle est un peu plus petit. 

 

Détail des yeux : 


 


 


mercredi 12 juillet 2023

La saltique lapone Pellenes lapponicus

La saltique lapone (Pellenes lapponicus) est une araignée de la famille des salticidés.

C'est une espèce de haute montagne présente jusqu'à plus de 2600 mètres d'altitude. Extrêmement rare en France elle n'est connue que de quelques stations des Alpes. Les spécimens (femelle et mâle) présentés ci dessous ont été photographiés 2380 mètres d'altitude sur le massif de l'Izoard.

Cette espèce se réfugie sous les pierres et on la rencontrera donc aux abord de pierriers de haute montagne, dans les pelouses rases.

La femelle mesure de 6 à 7 mm. Elle se distingue des autres espèces par son abdomen brun parcouru d'une bande médiane blanche d'abord à bords parallèles qui se transforme ensuite en triangles en pointes de flèches qui peuvent être séparées.   

Femelle vue dorsale :

Femelle vue latérale :

Femelle vue de face :

Le mâle mesure lui aussi de 6 à 7 mm. Il se distingue par son abdomen marqué de chevrons blancs et noirs, des bandes obliques sur les flancs et une pilosité rouge entre les yeux de face.

Mâle vue dorsale :

Mâle vue des bandes obliques sur le flanc :

Mâle vue faciale :

J'ai eu la chance de voir deux mâles qui se sont livrés une courte bataille de territoire :


Pour terminer, deux "planches" comparatives des 3 espèces proches qui, présentées côte à côte, ne prêtent pas à confusion.

Les femelles :


  Les mâles :

# Pellenes lapponicus



 

 


dimanche 11 juin 2023

Metellina merianae variété celata à Bramabiau

C'est lors d'une visite à l'abime de Bramabiau (30750 Camprieu) et grâce à la gentillesse et aux indications de la guide conférencière Danny Bresson que j'ai pu observer une araignée exceptionnelle : Metellina merianae variété celata.

Une araignée de la famille des Tetragnathidae qui atteint une douzaine de millimètres pour la femelle et qui a un mode de vie troglodyte. Cette variété très rare et ne représenterait que moins de 0,5 % du type. De couleur noire, elle arbore une belle ligne dorée sur son abdomen.

Elle est, ici, en train d'emmailloter un insecte qu'elle a capturé sur sa toile géométrique à grandes mailles :

Une autre espèce rencontrée lors de cette visite : Meta menardi

Elle aussi de la famille des Tetragnathidae, ces deux espèces semblent cohabiter sans trop d'animosité.

Le mâle, environ 11 mm :

 

La femelle environ 13 mm

Le cocon de Meta menardi