La collomie à grandes fleurs Collomia grandiflora

La collomie à grandes fleurs (Collomia grandiflora) est une plante annuelle de la famille des polemoniacées dont la taille varie de 20 cm à 1 mètre de hauteur. La tige dressée est souvent rameuse et très feuillée. Les feuilles sont alternes et généralement entières. Les fleurs d'un beau rose saumon aux étamines bleu vif sont portées par un calice à 5 lobes glanduleux. La corolle est un tube à 5 lobes. Le fruit est une capsule à 3 loges contenant chacune une graine. 

C'est une plante originaire d’Amérique du nord introduite volontairement en France en 1846. Elle peut former d'importantes stations mais n'aurait pas d'impact sur la végétation indigène.  

 

Petite balade en Aubrac

 Une sortie le 23 mars 2021 en Aubrac

Ce n'est que le début mais les plantes sont bien au rendez vous et toujours aussi belles.

Le printemps s'annonce prometteur et bien fleuri.

L'érythrone dents de chien (Erythronium dens canis) une superbe liliacée :

Ici l'érythrone est en compagnie de l'anémone Sylvie (Anemone nemorosa) une renonculacée :

L'anémone Sylvie (Anemone nemorosa) :

 L'isopyre faux pigamon (Isopiron thalictroïdes) est une plante vivace de la famille des renonculacées : 

La scille à deux feuilles (Scilla bifolia) une autre liliacée :

Ici, la fritillaire pintade (Fritillaria meleagris)  et une scille à deux feuilles (Scilla bifolia) qui sont toutes deux des liliacées : 

Une jonquille (Narcissus pseudonarcissus) appartient à la famille des amaryllidacées : 

Le crocus printanier (Crocus vernus) est une iridacée :

 

 

 

Le pigamon à feuilles d'ancolie (Thalictrum Aquilegiifolium)

Le pigamon à feuilles d'ancolie (Thalictrum Aquilegiifolium) est une plante de la famille des renonculacées. Sa tige atteint 120 cm. Ses feuilles alternes sont grandes, glabres et glauques en dessous. Les fleurs peuvent être blanc, rose ou violacé; elles sont rapprochées en panicule. Il n'y a pas de pétales mais des sépales au nombre de 4 à 5, très rapidement caducs et en général plus courts que les étamines. Etamines nombreuses à filet dilaté au sommet. La racine renferme une couleur jaune autrefois utilisée en teinture.

On le rencontrera de fin mai à mi août particulièrement dans les mégaphorbiaies du Mézenc.

On remarquera les sépales pétaloïdes encore présents :

Les fruits :

La chapelle de Sainte-Marie-des-Chazes

 Un peu d'histoire sur un des monuments emblématique de Haute-Loire

La chapelle de Sainte-Marie-des-Chazes sur la commune de Saint-Julien-des-Chazes.

Bâtie au pied d'une falaise de superbes orgues volcaniques, elle émerge, majestueuse de son écrin de verdure en été. Mais quelle que soit la saison, elle ne laisse personne indifférent. De l'austérité hivernale à la flamboyance automnale en passant par l’élégance printanière on ne saurait dire quelle période est la plus envoutante.

La légende contribue encore plus à son mystérieux envoutement: en effet, ce serait la mère de Marie, Sainte Anne qui, lors de la construction de la cathédrale du Puy aurait été contrariée de ne pas avoir elle aussi un sanctuaire digne de son nom. Elle ordonna donc à un maçon qui travaillait sur le Mont Anis de jeter son marteau le plus loin possible et de construire pour elle une église au point où tomberait le marteau (d'autres disent que c'est Sainte Anne elle même qui aurait jeté le marteau) . Le marteau tomba donc parmi les rochers du bord de l'Allier au lieu actuel de cette chapelle (les maçons étaient très costauds à l'époque) qui se nommera donc chapelle Sainte-Anne avant de devenir chapelle Sainte-Marie.

Historiquement, la chapelle construite en granite polychrome aux XI ème et XI ème siècle est un bijou de l'art roman et, aurait abrité la sépulture de l’évêque de Mende Etienne Masaurie (+ 1277). L’intérieur était orné de fresques du XII ème et ce qu'il en reste se trouve actuellement au musée du Puy. La chapelle fut utilisée comme hangar agricole avant d’être cédée en très mauvais état en 1865 à la commune de St-Julien qui mena une restauration entre 1865 et 1866. Malheureusement, en 1904, après de gros orages sur la région, le clocher s'écroule et sera donc reconstruit à l'identique avec le concours de l'architecte Achille Proy (celui qui réalisa l'immeuble de la Verveine ou l’hôpital Émile Roux entre autres).

Les escaliers datent de 1933.

(Sources : Églises de Haute-Loire).

A proximité une maisonnette faisant honneur au petit patrimoine local.

 

Au fond de la vallée, rive droite de l'Allier :

En été, toute sa grandeur : 

La flamboyance de l'automne : 

L'austérité hivernale : 

L'élégance printanière : 

A l’intérieur :

Petit patrimoine local qui mérite que l'on s’arrête :