La vie de la nature

Bonjour.
Si vous vous êtes égaré ici , sachez que cet espace n'a pour but que de partager quelques photos de mes émerveillements devant toute la diversité
offerte par dame nature et que l'on peut rencontrer à deux pas de sa porte. Toutes les photos présentées ont été réalisées sur le terrain. N'étant pas un
spécialiste vous voudrez bien me signaler dans le commentaire les erreurs que vous pourriez trouver.
De même un petit mot lors de votre visite est le bienvenu.
Merci à vous pour votre attention.
Henri
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jeudi 7 mai 2020

Dans mon jardin à Blavozy semaine du 01 au 07 mai 2020.

Confinement oblige, je continue à explorer le moindre recoin à proximité de la maison et j'ai toujours de bonnes surprises, en voici quelques unes :

Lui, c'est une longicorne famille des cérambycidés donc. Il se nomme Agapanthia villoviridescens (rien que de chercher à prononcer son nom ça calme n'est ce pas); et il n'y a pas de traduction en langage vernaculaire. Il mesure près de 2 cm de long et, du haut de sa feuille d'ortie dont il se délecte des pédoncules floraux il surveille. Au moindre mouvement annonciateur de prédateur il se réfugie sous la feuille c'est pourquoi il n'est pas si aisé à observer :
Coucou de Agapanthia villoviridescens






Dans l'allée, prés de l'abri à bois un lézard des murailles (Podarcis muralis)  a surpris un hanneton et après l'avoir assommé en le projetant contre le muret s'en est délecté. Ce fut une longue séance photographique dont je ne vous fais profiter que par deux images :




Sur une ombelle d'apiacée, une superbe araignée crabe jaune (Misumena vatia) avait capturé une mouche de la St Marc (Bibio marcii) :


La mouche de St Marc (jusqu'à 1 cm de long) a la particularité d'apparaitre autour du 25 avril qui est la fête de St Marc, c'est donc ce qui lui a valu son nom vernaculaire; voici à quoi elle ressemble avant sa capture par l'araignée. 

Ne pas confondre avec le bibio des jardins (Bibio hortulanus). La seule différence à l’œil nu n'est visible que chez la femelle qui est rouge-orangé chez le bibio des jardins alors qu'elle est noire chez le bibio de St Marc. Ici pas d'hésitation puisque nous avons le couple en pleine effervescence amoureuse : 



et la femelle vue de profil :


Beaucoup d'insectes sur les apiacées, ici un coléoptère de la famille des cétoines  Valgus hemipterus. Il est la seule espèce de la sous famille des valginés et du genre valnus. Il se nourrit de fleurs en particulier d'apiacées mais aussi de rosacées. Il mesure environ 1 cm et se rencontre surtout en mai et juin en Haute Loire.


Une autre mouche de la famille des argidés la tenthrède de la ronce (Arge cyanocrocea). Les adultes atteignent 1 cm et butinent sur les apiacées mais pondent sur les ronces  dont les "chenilles" vont consommer les feuilles :


Sur une graminée une mouche serpent (Phaeostigma notata) appelée ainsi à cause de leur prothorax très allongé et de leur tête avec les mandibules en avant, l'ensemble donnant une allure de serpent (oui, de quelque mm donc même pas peur).
De la famille des raphidées, toute en finesse, elle peut mesurer jusqu'à 15 mm de long. Très utile dans les jardins, les adultes et les larves se nourrissent de pucerons.



Un pétale du pommier emporté par la brise, non, un papillon blanc traverse l'espace et se pose sur une feuille de blé. Je le laisse s'installer et l'approche lentement et c'est en faisant la photo dorsale que je m’aperçois qu'il est en train de pondre. C'est une mendiante (oui, oui c'est bien son nom) (Diaphora mendica) que l'on peut voir de mai à juin en Haute-Loire.
La mendiante de profil :

Vue dorsale , on voit bien les premiers œufs :



 La totalité de la ponte :



Sur une graminée brille d'un rouge éclatant un insecte le cardinal rouge ou cardinal couleur de feu (Pyrochroa serraticornis). Ses antennes sont dentées. Tout cette apparence lui a valu son nom qui est donc issu du grec ancien pyro "feu" et chroa "couleur" et serraticornis "cornes en forme de scie" . Jusqu'à 15mm de long, c'est un redoutable prédateur d'insectes qu'il attend , à l'affut sur les fleurs. Leurs larves aussi se nourrissent de larves d'autres insectes :


Un couple d'ascalaphes (Libelluloides coccajus) a eu la bonne idée de venir se poser sur une feuille de plantain à quelques centimètres de l'objectif. C'est la première fois que j'ai l'occasion d’observer l'accouplement de ces insectes :


J'étais assis par terre à l'affut d'autres insectes quand un bruissement, ou une sensation, me fit retourner : dans l’espace laissé entre les pierres disjointes du mur une couleuvre coronelle  (Coronella austriaca) d'une soixantaine de centimètres glissait lentement à moins de 50 cm de mon visage, encore un beau cliché qui change des insectes et un superbe animal d'une très grande utilité dans le jardin. J’espère qu'elle y restera.



Au dessus de ma tête, sur le fusain à larges feuilles un chardonneret (Carduelis carduelis) chantait :

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